Cauchemars et réveil nocturnes : que faire pour calmer un sommeil agité ?

Dernière mise à jour: 29.03.24

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Si la plupart des personnes qui ne dorment pas bien la nuit souffrent d’hallucinations diverses, d’autres sont victimes de sommeil agité. Cauchemars, éveils et troubles confusionnels, il n’est pas toujours évident de faire face à la situation. Zoom sur chaque axe du phénomène !

 

Qu’entend-on par sommeil agité ?

Ce terme ne définit pas exactement ce phénomène, mais il s’agit plutôt de l’expression utilisée par les patients qui en souffrent. Alors que certains emploient ces mots pour les cauchemars, d’autres font référence à des éveils répétés au cours de la nuit.

D’une manière générale, on peut dire qu’un individu atteint de sommeil agité sera enclin à subir plusieurs expériences :

 – Vivre des rêves mouvementés ou inquiétants et des cauchemars qui durent très longtemps pour la victime.

 – Se réveiller en sursaut soudainement sans aucune raison apparente dans le calme ou la panique selon le cas du malade.

 – Se sentir toujours fatigué même le matin en ayant une sensation désagréable de ne pas avoir vécu un sommeil réparateur.

Ces quelques points pourront vous servir à caractériser et à déterminer les symptômes à surveiller pour savoir si vous souffrez de ce mal. Mais qu’est-ce qui peut être à la source de ce genre de trouble ? La suite dans la prochaine rubrique.

Les raisons d’un sommeil agité ?

Actuellement, les recherches effectuées dans ce domaine ont permis de découvrir 7 causes possibles du trouble du sommeil.

 – Le syndrome des jambes sans repos

Cette première manifestation indique clairement que le sommeil agité peut avoir une cause physiologique. Ce syndrome correspond à une forme de trouble nocturne très répétitif que l’on a nommé « anxietas tiberium » ou anxiété des tibias. Il se présente chez la personne comme une envie irrépressible de mobiliser ses jambes même au lit.

Selon l’intensité de ce phénomène, les patients atteints de formes sévères auront du mal à s’endormir. Chez les individus avec un symptôme plus léger, le syndrome fera retarder et dégrader le sommeil. Ce cas se produit pendant la phase du sommeil lent qui se déroule en première période de la nuit.

 – Les médicaments

Comme pour les hallucinations nocturnes, il existe des remèdes qui peuvent contribuer à la pathologie du sommeil agité. On cite notamment quelques neuroleptiques et les anti-vomitifs, mais également certains antidépresseurs. Pour les personnes qui sont soignées avec ce type de médicament et qui perçoivent des signes d’une nuit mouvementée, pensez à consulter un docteur.

Le but sera de lui rapporter les symptômes que vous subissez afin qu’il puisse prescrire un autre traitement ou un changement de posologie. Il est important de ne pas attendre trop longtemps avant de signaler cette sensation de trouble nocturne.

 – L’insomnie

Comme précisé par un spécialiste, l’agitation nocturne peut être causée par un autre trouble qui est l’insomnie. En plus d’avoir du mal à s’endormir, l’individu commencera également à bouger dans son lit ce qui n’arrange pas son cas. Si vous prenez plus de 30 minutes à trouver le sommeil, si vous vous réveillez fréquemment dans la nuit et si cela est suivi d’un éveil matinal précoce, c’est que vous êtes atteint d’insomnie. Le plus dur reste aussi le fait de ne plus être capable de se recoucher après être sortie du sommeil perturbé.

Le trouble associé à ce phénomène aura tendance à se produire au cours de l’endormissement ou pendant les réveils nocturnes. Les patients qui souffrent d’insomnie doivent préconiser une meilleure hygiène de sommeil. Des spécialistes de ce genre de maladie seront les plus indiqués pour vous proposer les traitements adéquats.

En outre, il sera préférable de ne plus regarder d’écran 60 minutes avant d’aller au lit, de prendre un repas léger le soir, de réduire les activités physiques intenses en fin de journée, et de ne pas consommer des aliments excitants comme l’alcool et la caféine dans la nuit. Il sera tout aussi important de conserver une constance des heures de sommeil, et de bien choisir l’emplacement de sa chambre à coucher qui doit être à l’abri des bruits externes et bien aérés.

 – Le somnambulisme

Caractérisé parmi les agitations dites ponctuelles, ce phénomène touche plus les jeunes que les adultes. D’après les études, 30 % de la petite enfance ont déjà vécu ce genre d’expérience que l’on nomme également éveil dissocié. Le fait est que la personne se retrouve dans un état à moitié réveillé, mais aussi à moitié endormi.

Le somnambulisme se produit toujours au début de la soirée au cours de la phase du sommeil lent et profond. Comme un docteur explique, lorsqu’il survient, le phénomène est fréquemment lié à un passé qui sera ensuite attisé par un stress aigu ou l’action de traverser des nuits blanches. Plusieurs solutions peuvent être entreprises afin de lutter contre le somnambulisme.

 – Les apnées du sommeil

Les personnes qui souffrent de l’apnée du sommeil sont généralement sujettes à une nuit agitée. Plus précisément, ce phénomène est provoqué par l’obstruction de la voie respiratoire qui se trouve à l’arrière de la gorge. Elle entraîne ensuite les ronflements que vous entendez chez votre voisin de couche ou même les animaux domestiques comme le chien.

Dans ce genre de situation, le colocataire de chambre ou de lit sera le premier à se plaindre de vivre un sursaut du sommeil à cause des bruits. La personne responsable quant à elle se rendra compte une fois que les apnées deviennent de plus en plus récurrentes.

 – L’anxiété

L’une des origines psychologiques des troubles nocturnes est l’anxiété qui est rejointe par les angoisses et les traumatismes divers. Ce contexte va contribuer à attiser les rêves mouvementés ou encore les cauchemars à longue durée. Une fois dans cette phase du sommeil, la personne peut sortir de son sommeil à tout moment pour se rendormir difficilement après.

L’agitation associée aux rêves de différente nature survient plutôt pendant la seconde partie de la nuit. La prochaine phase étant déjà le sommeil paradoxal où les rêves sont les plus profonds et abondants, l’interruption est quasiment évitée.

Si le problème devient récurrent avec le temps, il ne faut pas hésiter à aller voir un spécialiste de santé du sommeil. Il pourra vous proposer plusieurs manières de contrôler la pensée et un traitement des cauchemars chez l’adulte.

 – Le trouble du comportement pendant la phase du sommeil paradoxal

Le TCSP peut se définir comme une agitation nocturne qui se démarque par le déclenchement d’un comportement moteur similaire au spasme sommeil. Si la norme veut que les muscles ne puissent pas être mobilisés pendant cette phase, ce phénomène reproduit le contraire. Résultat, la personne qui souffre de TCSP peut bouger, parler dans son sommeil et même crier pendant qu’elle est en plein rêve. La qualité de son sommeil se trouve ainsi altérée entraînant une agitation nocturne répétitive.

En ce qui concerne les individus atteints par ce trouble, la tranche d’âge commence à partir de 50 ans sans distinction de sexe. Même si ce phénomène ne se produit que de manière occasionnelle, il ne faut pas le négliger. Consulter l’avis d’un médecin est recommandé pour limiter les dangers que le TCSP peut causer à la victime.

Quelles solutions pour un sommeil agité ?

La première habitude à adopter sera d’aller voir son médecin afin qu’il puisse différencier le type d’agitation à laquelle vous faites face. Le diagnostic sera basé sur un interrogatoire dirigé du patient ainsi que d’autres examens plus poussés comme la prise de sang et l’actimétrie.

 – Pour le syndrome des jambes sans repos, le fait de corriger la carence en fer dans l’organisme avec des traitements antiépileptiques est une option proposée par le docteur. La posologie sera adaptée pour chaque cas.

 – Les insomnies et les cauchemars des adultes récurrents peuvent se guérir en suivant une TCC (thérapie cognitivo comportementale) ou encore un traitement qui consiste à se relaxer. D’autres alternatives peuvent être abordées par le médecin.

 – Le TCSP quant à lui peut se résoudre par la prise des benzodiazépines ou par quelques antidépresseurs qui seront sélectionnés par le soignant.

 – Le somnambulisme peut se combattre avec des thérapies plus particulières comme le cas de l’hypnose. Les séances de relaxation à but curatif peuvent aussi se pratiquer pour pallier les effets de ce trouble du sommeil.

 – Pour les apnées du sommeil, les spécialistes peuvent suggérer un traitement par la pose d’une orthèse d’avancée mandibulaire. Son installation permet de pousser la mâchoire du bas vers l’avant pour empêcher la langue d’obstruer la voie respiratoire.

On peut aussi opter pour la ventilation nocturne qui consiste à s’équiper d’un appareil qui envoie de l’air dans les conduits respiratoires. Le médecin pourra proposer un traitement par la chirurgie en dernier recours. Cette option n’est envisageable que dans les contextes particuliers comme l’existence d’une anomalie anatomique de la sphère ORL.

Quoi qu’il en soit, pour bénéficier d’un bon sommeil réparateur, nous vous conseillons toujours d’adopter un mode de vie sain et de vous coucher à des heures régulières. En réglant vos problèmes de sommeil, vous n’aurez peut-être plus besoin d’un réveil matin!

 

 

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